Bosc
Cyrille

 

 

 

Né en 1956, il s’est passionné, dès l’adolescence pour l’aventure surréaliste, et développera dès lors deux aspects parrallèles de ses sensibilités artistiques.Dessinant et peignant toujours, il orientera sa carrière professionnelle vers le théâtre, collaborant avec des metteurs en scène comme Ariane Mnouchkine, Maurice Béjart ou Lucian Pintilié, ou avec des compagnies indépendantes, depuis bientôt trente ans. Il crée plusieurs mises en scène dont il est également le scénographe.

Depuis 1999, la sculpture a pris sa place dans son activité au même titre que la création
  scénique. Préoccupé d’un art populaire, accessible et néanmoins exigent, passionné
 par   les masques et la statuaire africaine, inspiré par les œuvres de Julio Gonzales,
 Picasso, César ou David Smith, il est également fasciné par les œuvres de l’Art Brut,
et s’attache, au travers de l’assemblage de matériaux de récupération industriels ou
artisannaux (Outils,   ustensiles) à créer un espace critique à la fois ludique et subversif.

 

« (…)Faut-il peut-être considérer tout notre art contemporain comme un ensemble rituel à usage rituel, sans autre considération que sa fonction anthropologique, et sans référence à aucun jugement esthétique. Nous serions ainsi revenus au stade culturel des sociétés primitives. »

Jean Beaudrillard. La transparence du mal. (Gallilée ed. 1995)

 

« Les objets ne finissent jamais ; ils s’intersectent avec d’innombrables combinaisons de sympathie et d’innombrables chocs d’aversion. »

Umberto Boccioni-1912- (sculpteur)

 

 

 

 

 

« Bricolismes »

Pour moi, l’objet assemblé, bricolé,jouit d’une deuxième chance ;un deuxième, un énième degré de sens. Il de vient une matière proliférante de l’imaginaire,contenant quantité de significations nouvelles, de combinaisons organiques inatendues, susceptibles de redonner la vie, et une histoire-des histoires- à ce qui était considéré comme déchu, obsolète, et qui accède peut-être par ces transformations à une valeur totèmique contemporaine.