Fernandez-Roméro
Hilma
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Née le 3 juillet 1957 à Barcelone  (Espagne).

1974 - Ecole des Arts Décoratifs de Genève, section céramique.

1979 - Diplôme fédéral de céramique. Arrivée à Paris.

1981 - Création d’un atelier personnel au 20, rue des Rasselins, 75020 Paris.

1989 - Création de l’Atelier céramique, Sylviane Lüscher et Hilma Fernandez.

1990 - Expose plusieurs pièces à la galerie Ardéca.

1991 - Participe au concours international de céramique de la ville de Carouge   (Genève) : « Le flacon céramique ».

1991-1995 - Pièces à la galerie « En attendant les barbares », à Paris.

1992 - Salon de l’UFPS au Grand palais à Paris.

         - PAAS International, du mois de janvier, à Paris.

1992 -1994 - Pièces à la galerie Sylvain Calvier, à Paris.

1992- 1998 - Pièces à la galerie des Coches, à Saint-Germain en Laye.

                    - Pièces à la galerie Syrus, à Paris.

1993 - Salon des Contemporaines 93, au Grand Palais à Paris.

         - Salon de Céramique de Saint Cergues, en Suisse.

1994 - Salon des Contemporaines 94, à l’Espace Eiffel-Branly, à Paris.

1995 - 2003  -Pièces à la galerie « Artisanat et réalité », à Paris.

1995 - Participe aux Ateliers Portes Ouvertes de le Seine Saint-Denis.

1997 - Exposition au 116 rue de Paris. Montreuil, avec l’aide de la Mission d’Arts   
Plastiques et du Patrimoine de la ville de Montreuil.

1998-  Exposition  personnelle à la bibliothèque Robert Desnos, organisée par la
 municipalité et la Mission  pour les Arts Plastiques  et le Patrimoine de la Ville
 de Montreuil.

1999- Exposition chez Pernette Lezine

1999- Salon Itinéraire 99

2000 –2006 -Pièces au Huit De Coeur 8 rue Sophie Germain 75014
              
2001- Exposition à l’Ex-Prévoté de  Saint-Aignan à Saint-Aignan sur Cher

2002- Exposition à la galerie « Toutes Latitudes » à Vincennes

2003- Exposition « Marché d’art de la Perrière » 61360 La Perrière

2004- Exposition « Jardin d’art » 147 rue de Grenelle 75007 Paris

 

Parallèlement :

1979 - Création d’un élément du décor en céramique pour la pièce d’Hérvée Delafont  
« Le paquebot d’émail bleu », au Théâtre de l’Unité.

1980 - Enseignement de la céramique au Centre d’Arts Plastiques de
L’Hay-les-Roses  jusqu’à ce jour.

1986 - 1992- Codirection du Centre d’Arts Plastiques de L’Hay-les-Roses.

1989 - Scénographie de la pièce « Le Sopha » adaptée du roman de Crébillon-Fils,         
mise en scène Zbigniew Horoks.

1997 - Donne des cours de scénographie dans le cadre de l’Education Nationale.

1998 1999- Scénographie pour « Enfants, n’oubliez jamais de regarder les étoiles »
en collaboration avec Jean-Baptiste Manessier. Mise en scène de Zbigniew Horoks.
Co-production du Théâtre Jeune Spectateur de Montreuil Centre Dramatique National,
et du Théâtre Jeune Public de Strasbourg Centre Dramatique National.

2000- 2001 Préparation au D U d’Art en Thérapie et Psychopédagogie à Paris V .

2001- 2006  Enseigne la céramique à l’Ecole des Arts Décoratif de Drancy

2001 –Donne des cours de scénographies dans le cadre  de l’Education Nationale

2001 –Stage à la clinique des maladies mentales et de l’encéphale de l’hôpital Sainte-Anne à Paris dans le cadre de la préparation au DU d’art en thérapie et psychopédagogie

2002 2006–Enseigne la céramique au Foyer Soleil à Villetaneuse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon expression est le volume « sculpture ».
Ma matière;  la terre cuite,
Ma recherche ; la transformation au feu.

Le feu ne laisse que l’ultime du minéral.
Minéral que l’on retrouve dans toute chose et tout être sous des formules différentes, souvent pour les mêmes fonctions.
L’argile contient ces minéraux et j’essaie d’en tirer une expression qui concerne l’humain et son monde.

L’argile : soit réfractaire contenant du fer ; soit porcelaine que je mélange au calcaire pour baisser son point de fusion.

Le calcaire : ultime trace de ce qui a été, enfermant des os cuits à 1280° dans un mélange siliceux pour les fixer en mémoire.

L’os : un travail sur l’emboîtement qui me propose des empilements, articulations, passages d’une forme à l’autre  dans l’espace ; autant de formes d’argile transformées au feu. Un jour, c’est un os de poulet qui ressort intact de forme et blanc d’aspect ; livrant le calcaire dans sa fragilité.
Sa forme et sa matière me questionnent. Comment les montrer sans les faire disparaître? Que me disent ces os? Ils témoignent d’une fonction, d’un temps qui n’est plus. Les voilà signe parlant, transmettant, voilà la matière qui m’amène au sens: celui de l’écriture.
Inscrire les signes et leur faire traverser 1280°.
Reprendre ce calcaire et l’argile, les doser avec l’eau jusqu’à obtenir une matière assez fluide pour inscrire les mots de sable que le feu viendra vitrifier et lier intimement à la terre.
Ligne dans l’espace formant des signes qui transmettent un sens.
Et pour le sens que transmettent les mots j’ai choisi ceux de Franz Kafka.

Le sens me ramène à la matière. Les céramistes ont traditionnellement  utilisés les matières trouvées sur place. Pour ma part, mon lieu, c’est la ville.
Ces mêmes matières passent par mes mains sous forme manufacturée.

Les bouteilles ou les bocaux me donnent la silice et les boîtes de tôle; les oxydes métalliques.